RPG [Mag et Zwei]

Alors alors, qui veut ?

RPG : Equin, Felin, Canin, Humain ?
Thème : Amitié ? Combat ? Aventure ?

Mwâ?
Avec des humains qui se tapent dessus? Dans un asile de fous?

[Pourquoi pas, alors, un asile de fou, une baston, des humains. Ok. Je commence !]

Je m'appelle Ima, et je suis folle. Oui c'est vrai, la preuve, je vis dans un asile de fou. Des voix me parlent et me racontent des choses débiles. Nous ne mentons pas... Tu es une réincarnation de la déesse Héra... Qu'est-ce que je disais. Encore hier j'en suis venue à me taper la tête contre les murs pour qu'elles se taisent. Mais ça na pas marché, et les infirmiers on tenté de m'arrêter. J'ai fini par leur taper dessus aussi, ça ma défoulée. Maintenant je suis toute seule dans une chambre entièrement blanche, avec juste un lit pour que je dorme. Je ne sais même pas dans quel pays je suis, c'est pour vous dire. Tu es en Amérique... Mais bien sur, rien que ça... Je viens d'Allemagne, donc logiquement, je suis en Allemagne. Nous ne mentons pas... Vous vous répétez surtout oui !

D'un coup la porte s'ouvre, et je vois un infirmier entrer, habillé de blanc. Je déteste cette couleur, ça fait 3 ans que je la voie tout les jours, c'est lassant à la fin. Après avoir longuement réfléchis, je métrise la pulsion violente qui veut prendre le contrôle de mon corps et suis sagement l'infirmier. Il m'emmène dans le réfectoire, où je me sers une assiette de nouilles avant d'aller m'assoire toute seule. Les autres divaguent comme quoi Jésus va revenir leur montrer la lumière, que Satan les possède... Je crois que je suis la seule à savoir que je suis folle... Tu n'es pas folle tu es... !

- Ah ça suffit hein ! J'en ai marre de votre réincarnation pourrie ! J'ai 17 ans et j'aimerais bien avoir une vie normale, mais vous m'en empécchez ! Alors faite moi plaisir, fermez là !

Bon, je crois que ça y est, j'ai la confirmation que tout le monde sais que je suis folle, au cas où j'avais un doute. Quelqu'un entre dans le refectoire, mais je ne me retourne pas, à quoi bon, ce n'est qu'un ou qu'une folle de plus...

[Alors ?]

[ xDD, je vais avoir du mal à faire pire, ton Rp est trop bien.... Héra x)]

. - Kyahahahahahhahaha!, ricanai-je joyeusement, accoudée à la fenêtre de la chambre immaculée qui me sert de prison.
Le piéton sur le trottoir d'en face lève alors les yeux vers moi, signe qu'il m'a entendu, et je lui fais mon plus beau clin d'oeil sexy en entortillant une mèche de cheveux rougeâtre autour de mon index. L'homme s'arrête, perplexe, et me fixe avec un de ces regards qui veulent à la fois tout dire et qui ne veulent rien dire.
- Tuer tuer tuer ♫ ! Oui ♫ ! Toi toi toi toi !♫ Ouiiiii! hurlai-je, tentant vaguement de chanter, ce dont je suis totalement incapable.
Le son de ma voix désagréable et aiguë parvient rapidement à l'inconnu, en dépit du verre épais qui constitue la vitre qui nous sépare. Il sort alors ce qui ressemble à un portable, puis au moment de composer le numéro, il s'aperçoit que le bâtiment dans lequel je me trouve n'est autre qu'un banal asile de dingue que je fréquente depuis mes 5 ans et demie. J'aime cet endroit, ses façades puissantes, ses lignes racées, son toit déglingué, ses portes crissantes en métal, sa poussière grise, ses toiles d'araignées (mon animal préféréééé ♥, que j'aime entendre ses minces pattes de jais parcourirent le plancher usé de ma chambre-cellule), et surtout ses infirmiers aux visages inexpressifs, aux yeux vagues et aux blouses blanches. Oh oui, j'aimerais rester ici toute ma vie, et d'ailleurs je sais que j'y resterais, puisque je suis "une folle". Il paraît que je suis un peu excentrique et extravertie.. N'importe quoi! Il est vrai que les petits coins sombres et glauques m'inspirent de longs poèmes monotones, que j'adore effrayer les passants, comme celui qui voulait appeler les flics à l'instant mais qui a fini par détaler en découvrant le nom de l'établissement. Nom gravé en lettres d'or sur la façade principale, non-loin de la fenêtre de ma chambre.
" Asile James Brown Presley De Malades Mentaux "
- Hihihihihhihihihyayayayayaya! minaudai-je en repensant au doux nom de mon cher habitat.
Je me redresse, observe le paysage désolé devant moi : une ville noire de monde, des habitants moroses, joyeux, colériques, dépressifs, des rues délavées, des magasins aux enseignes délabrées... Triste vue de l'extérieur qui m'est offerte. Plongée dans mes pensées obscures et insondables, je n'ai pas vu l'infirmier qui me saisi par le bras et me traîne dans le réfectoire. De longs couloirs ennuyants et ennuyeux défilent autour de nous. J'entends l'appel de la folie : des pleurs désespérés, des rires, des hurlements, des silences oppressants, des voix douces et entraînantes...
- Tiens, mange! dit platement mon geôlier en me fourrant une assiette de nouilles chinoises dans les mains.
Il me tire par les mains et me force à m'asseoir devant une fille que je n'ai jamais vu. Il s'en va.
- Salut! lançais-je avec entrain, la fourchette à la main.

[T'inquiète, j'adore le tien ! Franchement, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu ça^^. C'est un peu pour ça que j'ai quitté le forum de RP équin où j'étais l'année dernière. Il y avait plein de nouveau, ce qui était bien, mais ils écrivaient très mal. Pas de majuscules ne serait-ce qu'aux noms de chevaux, des fautes dans le genre "les chevals"... Bref, ça me fait plaisir d'écrire avec toi ! =D]

L'un des infirmiers place une fille devant moi. Je ne l'ai jamais vue, mais bon, je m'en fiche. J'ai la tête légèrement baissée, de façon à ce que mes cheveux cachent mon visage. Je les aime bien, ils sont chatains clair, lisses mi-longs.
Comme la déesse Héra... La ferme !
Soudain l'autre m'adresse la parole. "Salut !". Je relève un peu la tête et dégage le côté droit de mon visage, dévoilant un oeil de couleur noisette caramélisée.
Comme Héra... La ferme !
Ma "camarade" est rousse, semble à peine plus vieille que moi, et un peu beaucoup piplette. Elle saisit une fourchette. A-t-elle l'intention de m'attaquer avec ? Bien, autant se renseigner avant.

- 'Lut. Tu t'appelles comment ? T'as quel âge ? Ah oui, et ça fait combien de temps que tu es ici ? Moi je suis Ima, j'ai 17 ans, et je suis là depuis 3 ans.

Maintenant, on examine les phrases. "Lut" : autant être polie. "Tu t'appelles comment ?" : Pour savoir qui je dois dénoncer si elle m'attaque. " T'as quel âge ?" : Je suis curieuse. Et après je me présente, c'est normal.
Quand même, je préfère m'attendre à tout et n'importe quoi dans un asile de fous. Jetant un coup d'oeil à mon assiette, je vois gravé sur le plastique " Asile James Brown Presley De Malades Mentaux ". Ils ont même doré les lettres. Peut-être veulent-ils nous faire croire que c'est de la porcelaine gravée or ? Si ça peut leur faire plaisir.
Puis je reporte mon attention sur mon interlocutrice.

[J'étais morte de rire en lisant ton RP hier =P]

[ Je ne fréquente pas trop les forums de RP, 'cause manque de temps et d'envie mais là je viens de m'y remettre ^^ ]

Je fixe un point loin derrière la dénommée Ima et m'abandonne, une fois de plus hélas, à l'une de ces périodes que les infirmiers nomment folie mais que personnellement j'appelle égarement intergalactique. Dieu seul sait ce qui me passe par la tête à ce moment là : je saisis mon assiette, me lève, et, comme un automate programmé à d'étranges fins, je lance violemment mes pâtres toutes chaudes (quel gâchis!) en direction de la tête de la jeune cinglée. Mes pensées divaguent, je divague, et mes doigts eux aussi par conséquent divaguent; ils agrippent avec rage le couteau en plastique que les hommes en blancs m'ont gentiment donnés et le projettent vers le point indétectable que mes yeux noirs regardent avec une intensité digne d'une serpent hypnotisé par le son d'une flûte.
Et lentement je sens que mon ironie et ma gaieté suspecte laissent place à la haine, même si elle était déjà présente depuis un moment. Longuement, la peur et la colère m'étreignent de leurs bras rudes et froids, et tout mon être est submergé par le seul objectif et la seule chose qu'il ait jamais connu : détruire. Détruire des crayons, détruire des assiettes, détruire des pièces, détruire des mondes, détruire des vies, détruire, et rien de plus. Ce sont peut-être les ténèbres, touts ses sentiments qui s'emparent de moi qui veulent me dévorer, ce sont peut-être les lumières, toutes ces personnes qui m'effraient et exacerbent mes émotions qui veulent me contrôler, mais peu importe. Rien n'a plus de sens, rien n'a plus d'importance et rien ne n'a jamais eu.
Même pas l'existence humaine, qui est si cruelle et si inutile, cette existence qu'il faut anéantir qui anéantit les autres, et cela depuis et pour toujours.
- Je n'ai pas de nom, je n'ai pas d'âge et je n'ai pas de vie! Et crèèèèèèèèève! hurlai-je, tremblante.

(xD, désolée c'est un peu court ^^')

[Au moins tu as fait plus de 3 lignes =D]

La folle se lève et m'envoie son assiette de pâte dans la figure. J'évite de peu les aliments bouillants et l'assiette, bien qu'elle ne m'aurais pas fais mal, c'est du plastique. Je sens une colère sourde monter en moi, pendant que les voix crient :
"On ne s'attaque pas à la réincarnation d'Hera ! Tue là ! Tue là !"

Elle nous fait une petite crise de folie ? Pour de vrai ou pour de faux ? Moi ça va être pour de faux. Je me lève violement, faisait tomber ma chaise en arrière, et bondit vers la sans nom. Evitant de peu un infirmier venu nous calmer, je balance ma main en direction de sa figure en hurlant :

- Crever ? Avec plaisir pour dégager de cet endroit pourri !

Puis un colosse habillé de blanc me saisit par derrière, bloquant mes bras et me coupant la respiration. C'est moi qu'on attaque et c'est moi qui me fait attraper ? Quand je vous dit que c'est nul ici ! Je ne vois même plus devant moi ce qui arrive à la rousse, dans la douleur et la rage m'aveuglent. C'est noir, juste noir... Il m'a trop coupé la respiration, je n'ai plus d'air... de l'air...

... Je tombe lourdement au sol et puis plus rien, je m'évanouis.

[T'as le choix entre te prendre une baffe ou l'éviter, j'suis cool non ?]

**Contenu sponsorisé**